Veille : l’Afrique s’arrime aux nouvelles tendances

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Plusieurs nouveautés ont marqué ces derniers mois le monde de la veille. Notons parmi celles-ci la progression significative de la démonstration de faisabilité (« Proof of Concept » ou « PoC ») sur fond de solutions portées par l’innovation. Mais la manière d’approcher le marché évolue également. C’est dans ce contexte évolutif que l’Afrique se met au diapason des nouvelles tendances.

Les veilleurs aident les entreprises et les institutions étatiques ou paraétatiques à résister à la concurrence, à protéger leur réputation, à promouvoir leur image, à évaluer leur forces et faiblesses ou encore à anticiper les tendances futures du marché. Ces derniers mois, de nouvelles tendances animent l’écosystème de la veille. Une évolution qui n’épargne pas le continent.

Mais, selon les spécialistes, si les nouvelles tendances sont là, le secteur de la veille informationnelle et stratégique mise aussi sur la continuité pour avancer. Manière de ne pas brusquer le marché dans une conjoncture incertaine. Les professionnels du secteur, notamment les éditeurs de solutions, ne souhaitant pas jouer les révolutionnaires, sachant que les budgets de veille ont été impactés par le choc pandémique ainsi que les conséquences de la guerre entre la Russie et l’Ukraine. L’approche est donc à la rationalisation. De nombreux grands comptes opèrent des actions de centralisation et de consolidation, sur fond d’acquisitions. Longtemps nichées dans plusieurs divisions ou entreprises appartenant à des groupes, les cellules de veille sont en mode restructuration.

Que ce soit pour les grands groupes ou pour les Petites et Moyennes Entreprises, quel que soit le secteur, les concepteurs et les distributeurs de solutions de veille déploient leurs offres au plus près de leurs cibles. Bref, l’heure est à la démarche de proximité qui amène l’éditeur à s’investir dans la réussite du projet. Evidemment, il s’agit toujours de proposer une solution, ou un service, mais dans une logique d’accompagnement.

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Il s’agit également de s’arrimer à des besoins différents : un département entièrement dédié à la veille au sein d’un grand compte n’aura pas les mêmes attentes qu’une veille éclatée, reposant sur des chargés de veille ou des correspondants évoluant dans les divers services de l’entreprise. Par ailleurs, se contenter de présenter les produits dans les rayons et de suivre la courbe des ventes est bien révolu. Les organisations clientes exigent désormais que l’on passe du temps avec elles, que l’on s’imprègne de ses objectifs, de ses contraintes, de ses spécificités structurelles. Tout ceci compte afin de développer la solution de veille qui prendra in fine le mieux en compte l’identité et les besoins de l’organisation.

L’Afrique, nouvel eldorado des veilleurs

Aussi, les éditeurs doivent prouver la qualité et la juste mesure de leurs solutions de veille. D’où le nombre croissant d’entreprises voulant passer par des séquences de démonstration de faisabilité. Elles permettront à l’organisation de mieux estimer la capacité du sous-traitant à pérenniser le projet de veille. Pendant plusieurs semaines ou même plusieurs mois, il sera question d’identifier les sources pertinentes pour la veille, de prendre en considération les thématiques ou encore de travailler l’opérationnel en affinant l’outil. A la fin du processus, un bilan sera dressé et les meilleures solutions identifiées.

En 2022, force est de constater que ces « PoC » ont été plus nombreux que précédemment et constituent sans nul doute une tendance de fond. Autre élément marquant à signaler au cours de ces derniers mois : le développement du volet innovation. Les solutions de veille ont proposé de plus en plus de fonctionnalités à leurs clients. Outre les mises à jour, les équipes de veille sont en quête d’outils à haute valeur ajoutée. Elles recherchent des modules collaboratifs, qui vont permettre à chaque utilisateur de remonter des informations, de produire du chat, c’est-à-dire de devenir des veilleurs eux-mêmes. Elles recherchent également des fonctionnalités nouvelles qui permettent de transcrire par écrit des éléments audio ou vidéo parfois longs et techniques. De cette manière, la veille est plus complète, permettant d’avoir de la visibilité partagée sur des podcasts, des webinaires ou des conférences. Une tendance que l’on devrait retrouver dans les mois à venir, c’est-à-dire dès 2023…

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Selon le Centre Africain de Veille et d’intelligence Économique (CAVIE), l’Afrique est devenue un eldorado pour le business de la veille. Le continent représente désormais une manne en termes d’opportunités de collecte et d’analyse d’informations stratégiques. Nombre d’entreprises d’Occident et d’Asie ont besoin de faire de la veille sur les pays africains. Mais les entreprises opérant sur le continent sont aussi de plus en plus nombreuses à vouloir disposer d’outils performants d’aide à la décision. Et si l’Afrique offre de réelles opportunités en tant que relai de croissance, elle présente aussi des risques qui doivent être bien cernés. Raison pour laquelle le continent s’arrime aux nouvelles tendances de veille. Cela va de l’intégration des nouveaux outils à l’approche de proximité privilégiée par les veilleurs, en passant par l’exigence de démonstration de faisabilité et la restructuration des cellules de veille au sein des organisations.

L’évolution se situe aussi au niveau de la facilitation des tâches des veilleurs. Ainsi, Clipse, la plateforme de veille d’entreprise et première base de données africaines sur les médias et les journalistes des 54 pays d’Afrique, permet par exemple de ne rater aucune retombée pour les communicants sur le continent. Grâce à ce référencement de tous les médias africains online, les agences de veille média et les entreprises peuvent aisément surveiller, identifier et mesurer les retombées presse obtenues après chaque communiqué, accéder à une revue de presse complète de ce que les médias ont publié sur votre marque.

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