Les 20 Africains lauréats du prix Nobel (#1/2)

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De Max Theiler, en 1951, à Abiy Ahmed, en 2019, l’Afrique a plusieurs fois été citée en exemple dans le monde, notamment dans des domaines tels que la promotion de la paix, la protection de l’environnement, la recherche médicale, le respect des droits humains et la littérature. Voici les 10 premiers profils des 20 récipiendaires du prix Nobel dressés par Makers.

1951,  Max Theiler, prix Nobel de médecine contre la fièvre jaune

En 1951, Max Theiler, médecin sud-africain, reçoit le prix Nobel de médecine pour ses recherches sur la fièvre jaune, et les moyens de lutte contre cette maladie. Il devient  le premier Africain à obtenir cette reconnaissance mondiale. 

1979, Allan MacLeod Cormack, l’inventeur du scanner

Tomodensitométrie ou scanner, un outil devenu indispensable en médecine. Tous les hôpitaux, ou presque tous l’utilisent. C’est dire son importance dans la médecine. Pas surprenant donc que son inventeur soit désigné prix Nobel. Un mérite revenu au médecin et physicien sud-africain, Allan MacLeod Cormac, qui obtient en 1979,  le prix Nobel de médecine.

Wole Soyinka, l’écrivain engagé

L’Afrique doit son premier prix Nobel de littérature au Nigérian Akinwande Oluwole Babatunde Soyinka, plus connu sous le nom de Wole Soyinka. En 1986, il reçoit le prix Nobel de littérature. Écrivain romancier, poète et dramaturge, Wole Soyinka s’est investi dans la promotion de la culture et des valeurs africaines et davantage celle de son Nigeria natal, de même que dans la dénonciation des dérives des gouvernements africains. Fin novembre 2020, il a annoncé être en train d’écrire un nouveau livre, dont la parution reste attendue. 

1988, l’Egyptien Naguib Mahfouz, le littéraire

C’est encore un Africain qui, en 1988, obtient le prix Nobel de littérature. Cette année-là, l’Égyptien Naguib Mahfouz avait marqué le monde littéraire grâce à une série d’ouvrages traitant de la crise de 1952 qu’a connue l’Egypte et par la, de la vie politique de son pays. A sa retraite de la fonction publique égyptienne en 1975, Naguib Mahfouz devient davantage prolifique. Il enchaîne romans et nouvelles et compte aujourd’hui une trentaine de romans publiés ainsi qu’ une centaine de nouvelles. La moitié de ses romans ont fait l’objet d’une adaptation en film. Dans le monde arabophone, Naguib Mahfouz connaît un grand succès, et chacune de ses publications est considérée comme un événement culturel. 

1991 Nadine Gordimer, une plume au service de l’humanité 

En lui remettant son prix Nobel de de littérature en 1991, les organisateurs avaient pris le soin de dire :  « A rendu à l’humanité d’éminents services ». L’heureuse élue était alors la Sud-africaine Nadine Gordimer. Un prix qu’elle obtient grâce à son engagement littéraire dans la lutte pour l’abolition de la ségrégation raciale qui minait à cette époque, son pays d’origine. 

1960, Albert John Luthuli, le premier politicien africain à recevoir le prix Nobel

Son engagement à combattre le système de l’apartheid en Afrique du Sud lui vaut le prix Nobel de la paix en 1960. Sa bataille s’est faite à travers l’African National Congress (ANC), parti politique qui révolutionnera la lutte contre la ségrégation raciale en Afrique du Sud. Il en fut l’un des présidents, et pas moins combattant aux côtés des figures telles que Nelson Mandela et Desmond Tutu.

1978, Anouar El-Sadate, prix Nobel grâce aux accords Camp David

En 1978, le président égyptien Anouar El-Sadate reçoit le prix Nobel de la paix, suite à la signature des accords de Camp David, qui rétablissent la paix entre l’Egypte et Israël. Il est récompensé avec son co-signataire, l’Israélien, Menahem Begin.

1984, Desmond Tutu, un prélat cette fois

En 1984, Monseigneur Desmond Tutu, l’archevêque sud-africain, reçoit le prix Nobel de la paix. Son mérite, s’être investi en prenant position en faveur de l’abolition de l’apartheid; amis bien plus, avoir prêché en cette période de crise politique en Afrique du Sud, la paix entre les peuples. Il critiquait en tant qu’homme d’église et écrivain engagé, les sud-africains qui infligeaient des comportements inhumains aux noirs et ceux qui réclamaient vengeance contre ces actes. C’est ce pacifisme prôné qui fit de lui prix nobel de la Paix et artisan majeur de la réconciliation des Sud-africains.

1993, Nelson Mandela et Frederik Klerk, un duo africain

En 1993, Nelson Mandela obtient avec Frederik Willem de Klerk, le prix Nobel de la paix. Ils sont récompensés pour leur engagement dans la lutte anti-apartheid en Afrique du Sud mais davantage pour avoir réussi à abolir ce système inhumain. L’un était leader de l’ANC, parti politique qui défia l’apartheid et ex prisonier politique pendant 27 ans, tandis que l’autre, était le président de l’Afrique du Sud, sous qui l’apartheid a été aboli, et le premier gouvernement multiracial crée. 

1999, Ahmed Zoweil le concepteur du laser le plus rapide 

En 1999, le chercheur égyptien Ahmed Zoweil est désigné lauréat du prix Nobel de chimie pour avoir réussi à photographier, à partir d’un laser très rapide, les atomes d’une molécule en train de bouger durant une réaction chimique. Il est le premier à avoir montré comment l’étude des réactions chimiques pouvait être réalisée grâce à des flashs lasers extrêmement brefs à l’aide d’un laser décrit comme « l’appareil photo le plus rapide du monde ». L’appareil mis au point par le scientifique permet de voir les mouvements des électrons formant les liaisons chimiques, ce qui ouvre la possibilité de comprendre leur comportement et potentiellement de contrôler le résultat de leurs réactions.

Canicha Djakba 

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