Côte d’Ivoire : le Parc du Mont Péko se régénère

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L’office ivoirien des parcs et réserves (OIPR) a fait savoir que les signaux sont au vert concernant le Parc national du Mont Péko (PNMP) et sa biodiversité

L’office ivoirien des parcs et réserves (OIPR) a fait savoir que les signaux sont au vert concernant le Parc national du Mont Péko (PNMP) et sa biodiversité, lors d’une plénière, lundi 30 décembre 2024, destinée à faire le bilan des activités au deuxième semestre 2024 du Comité local de gestion (CLG) de cette aire protégée.

Le directeur de la zone ouest de l’OIPR, Moïse Zannou, représentant le directeur général, a justifié cela par le fait qu’un ensemble d’actions d’envergure a été mené prenant en compte les aspirations des populations, partie prenante dans la gestion du PNMP, ainsi que son écologie.

« Grace aux campagnes de sensibilisation, d’information et de formation à l’endroit des riverains et des leaders communautaires, les populations occupant le parc ont été exhortées à quitter les lieux. Le parc est à présent entièrement sous contrôle. Toutes les activités de gestion locale d’un parc s’y déroulent normalement », a relevé M. Zannou.

160 ha de parcelles ont pu être aménagé dans le Parc du Mont Péko

Ce dernier a aussi indiqué qu’ils ont pu aménager 160 ha de parcelles dans le parc dans la localité de Bagohouo, au quatrième trimestre de l’année 2024 et entretenu manuellement 36,07 km de limites sur 120 km, dans la zone sud du PNMP. L’espace faunique s’est totalement régénéré avec le retour des éléphants et de bien d’autres espèces animales telles que les chimpanzés, les léopards, les biches et les gazelles.

Il a également évoqué le protocole de suivi écologique et la carte d’occupation du sol du Mont Péko qui ont été validées, respectivement dans le dernier trimestre de l’année 2024 avec le soutien du programme d’investissement forestier, phase 2 (PIF2) et du projet Partenariat Public Privé (PPP), financé par l’Ivoirienne de l’Hévéa (IDH) et Barry Callebaut, une industrie spécialisée dans le négoce du cacao et du chocolat.

La session a permis aux participants d’apprécier l’état d’avancement de la mise en œuvre des microprojets dans la périphérie naturelle du parc national du Mont Péko. Ceci, dit-on, aidera à renforcer la contribution des populations à la lutte contre le changement climatique et parvenir à sa préservation.

A savoir que le parc national du Mont Péko est un parc national situé dans l’ouest de la Côte d’Ivoire, plus précisément dans la région de Duékoué entre les préfectures de Bangolo et Duékoué. Ce parc occupe une superficie de 34 000 ha.

Ce massif a été érigé en parc national par un décret de février 1968, en vue de protéger les sommets des monts Kahoué (967 m), péko (1002 m) et de préserver la faune et la flore de cette région, dans un but scientifique et éducatif. Il est l’un des 8 parcs nationaux du pays et il tire son nom du mont Péko qui culmine à 833 m.

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