Entreprenariat vert en Afrique : les startups climatiques émergent

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le continent compte actuellement plus de 500 startups climatiques qui ont levé plus d’un milliard de dollars l’année dernière

Les jeunes entreprises innovantes en Afrique misent de plus en plus sur les défis liés au changement climatique. Selon les derniers chiffres disponibles, le continent compte actuellement plus de 500 startups climatiques qui ont levé plus d’un milliard de dollars l’année dernière.

Les startups climatiques sont présentées comme étant des entreprises conjuguant innovation et transition écologique, qui développent des technologies de pointe à même de contribuer à réduire l’empreinte carbone d’un secteur bien déterminé et d’assurer la protection de l’environnent sur le long terme.

Les startups africaines pariant sur la lutte contre le changement climatique ou l’adaptation ont été financées à hauteur de 1,17 milliard de dollars en 2022. Et selon un rapport publié dernièrement par l’accélérateur d’entreprises technologiques africain, AfricArena, le nombre des entreprises opérant sur ce segment ne cesse de croitre. On sait en outre que depuis 2015, 147 startups climatiques ont su convaincre les fonds capital-risque. En 2022, ces jeunes pousses qui surfent sur la vague de l’l’innovation et de la transition écologique se sont placées au second rang des sociétés technologiques les mieux financées du continent derrière les Fintech.

Sur le total des levées de fonds réalisées par les startups africaines spécialisées dans le développement de technologies climatiques, 863 millions de dollars ont été récoltés en 2022 à travers des financements en capital (equity) répartis sur 69 transactions et dont la majorité ont porté sur des montants supérieurs à 5 millions de dollars. Précision a été donnée dans le rapport que la plus importante transaction réalisée est l’acquisition par Bboxx, une cleantech britannique spécialisée dans les kits solaires hors réseaux, de PEG Africa qui opère au Ghana, au Mali, en Côte d’Ivoire et au Sénégal, pour 200 millions de dollars.

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18% des fonds collectés

A savoir que les auteurs du rapport d’AfricArena ont travaillé notamment à partir des données de l’Association africaine du capital-investissement et du capital-risque (AVCA) et du fonds du capital-risque Partech. AfricArena intègrent également parmi les startups climatiques les entreprises opérant dans la greentech ou la cleantech, c’est-à-dire les startups actives dans les secteurs comme les énergies renouvelables, la mobilité durable, la construction durable, la gestion des ressources hydriques, le reboisement, la gestion des déchets ou encore l’agriculture durable.

Le rapport indique en outre que le montant total des levées de fonds réalisées par les greentech représente 18% du total des financements captés par l’ensemble des startups africaines, toutes catégories confondues, durant l’année écoulée. A savoir qu’en 2022, l’ensemble des startups actives sur le continent ont levé 6,5 milliards de dollars. Les financements en dettes représentent environ 23% de ce montant global. Les prêts obtenus par l’écosystème tech africain durant l’année écoulée se sont en effet élevés à 1,55 milliard de dollars répartis sur 71 deals, ce qui représente une hausse de 106% par rapport à 2021.

Les levées de fonds des startups africaines opérant dans la tech devraient atteindre environ 9,5 milliards de dollars en 2024, avec un rebond substantiel du marché et une croissance attendue allant de 20 à 30 % en glissement annuel. Les financements qui seront mobilisés par les jeunes pousses du continent devraient dépasser pour la première fois la barre de 10 milliards de dollars en 2025 (+15 à 20%) et s’approcher de 14 milliards en 2026 (+13 à 20%). Et la part des startups climatiques devraient dépasser les 20%.

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