L’entrepreneur, avocat et auteur NJ Ayuk a officiellement publié son dernier livre, intitulé « A Just Transition : Making Energy Poverty History with an Energy Mix », qui est désormais disponible à la vente sur Amazon.
« Après des années de recherches diligentes et d’analyses approfondies, ce livre met en lumière la triste réalité qui se dessine alors que les politiques ambitieuses de l’Agence internationale de l’énergie (AIE) en matière d’énergie verte continuent d’étouffer et de paralyser les économies d’énergie dans toute l’Afrique », explique le communiqué annonçant la publication du livre de NJ Ayuk.
L’auteur qui fait remarquer, pour sa part, qu’alors que le reste du monde est confronté à une crise climatique majeure, l’Afrique est confrontée à deux crises : le changement climatique et la pauvreté énergétique. Afin de remédier aux conséquences de la crise climatique, les dirigeants mondiaux ont mis en place l’Accord de Paris, conçu pour empêcher les températures mondiales d’augmenter à long terme grâce à une transition immédiate vers les énergies renouvelables. En tant que continent le plus durement touché par la crise climatique, l’Afrique n’aura pas la possibilité de se développer en raison de cette transition immédiate, de fournir une énergie fiable aux plus de 600 millions de personnes qui n’ont actuellement pas accès à l’électricité, tout en supportant une part disproportionnée des conséquences du changement climatique. En clair, cette transition immédiate demandée par l’Accord de Paris aura des effets dévastateurs sur l’Afrique.
Ayuk, un militant pro-gaz
Dans ce contexte, NJ Ayuk soutient que son livre est une réponse à une série de questions importantes. Tout d’abord, l’Afrique supporte une part disproportionnée non seulement des problèmes futurs anticipés du changement climatique, mais aussi du problème actuel de la pauvreté énergétique. Que devons-nous donc faire ? Devons-nous donner la priorité à la prévention du changement climatique plutôt qu’à la lutte contre la pauvreté énergétique ? Ou devrions-nous nous concentrer sur les moyens de fournir de l’énergie aux centaines de millions d’Africains qui n’ont actuellement pas accès à l’électricité ? Il est évident que nous devrions essayer d’atteindre les deux objectifs. Les deux sont importants. Mais comment y parvenir ? Et lequel doit primer ?
L’ouvrage est aussi présenté comme une sorte de guide qui décline la meilleure façon d’assurer la transition vers un avenir énergétique plus propre tout en donnant la priorité à la prospérité socio-économique du continent. « La réponse avancée par l’AIE est que les énergies renouvelables sont la solution à la pauvreté énergétique de l’Afrique. Or, comme l’explique le livre, ce n’est tout simplement pas vrai. Les technologies renouvelables coûtent plus cher que ce que la plupart des pays africains peuvent supporter, et bien que la communauté mondiale ait proposé d’aider le continent à faire la transition, les promesses internationales ont toujours été insuffisantes », note aussi l’auteur.
Ayuk estime que l’Afrique peut aborder la transition énergétique à sa manière. Dans sa quête d’une réponse aux questions susmentionnées, il décortique le rôle que le gaz naturel jouera dans la réalisation du double objectif de la transition énergétique et de la prospérité économique en Afrique. En examinant les quantités de gaz en Afrique, Ayuk présente des arguments qu’il qualifie de solides en faveur de l’utilisation de ce combustible, avec des détails sur son rôle dans d’autres économies, les opportunités de développement en Afrique et les raisons pour le gaz est recommandé plutôt que d’autres ressources.
