Le docteur camerounais Albert Ze reçoit pour la seconde fois le Super prix africain de l’excellence, édition 2022. Une récompense de l’agence internationale de communication “Afrique Intelligence” qui distingue les compétences africaines dans différents secteurs d’activités.
Jeune et brillant, à 35 ans le chercheur camerounais Albert Ze s’apprête à recevoir une nouvelle distinction en raison de la pertinence de ses recherches. Docteur PHD en économie de la santé, il sera primé pour la deuxième fois consécutive meilleur chercheur africain en économie de la santé, par le Super prix africain de l’excellence (Spade), qu’organise Africa Intelligence, un quotidien d’informations publié en français et en anglais et qui se donne pour mission de décrypter l’actualité des pouvoirs économiques et politiques du continent africain.
« Après le sacre de 2019, j’ai le plaisir de vous annoncer que le comité de distinction du SPADE m’a encore élu pour une deuxième fois consécutive: Meilleur chercheur africain en économie de la santé pour le compte de l’année 2022, les deux années antérieures ayant été plombées par la crise sanitaire. La cérémonie de distinction est prévue dans les prochaines semaines », écrit le docteur sur sa page Facebook.
35 ans, et déjà une riche carrière de chercheur
Natif d’Ebolowa, dans la région du Sud au Cameroun, Albert Ze est titulaire d’un doctorat PhD en économie, mathématiques et économétrie et s’est spécialisé en économie de la santé en obtenant en 2011 son doctorat à L’Université de Yaoundé II, Soa, au Cameroun, avec mention très honorable et félicitations du Jury. Depuis lors, c’est à partir de son institut de recherche pour la santé et le développement (Iresade) basé à Yaoundé, qu’il mène ses recherches et impacte le monde.
Albert Ze s’intéresse à la recherche ; notamment dans les domaines de l’économie de la santé, du développement durable, de l’accès à la terre, de l’économie agricole, de la gestion des risques, de la résilience des systèmes complexes et de la politique de santé. Il est co-auteur du livre « le Fardeau socio-économique du paludisme en Afrique : une analyse économique », publié dans les Presses universitaires de Laval, Canada, et co-auteur des articles « Flux d’investissements directs étrangers, accès à la terre et marche foncière au Cameroun, stimulus pour le commerce intra-régional » et « Gender responsive microcredit policy, inclusive growth and food security in Cameroon », présentés lors de la Conférence inaugurale sur la politique foncière en Afrique.
Il compte en tout six livres scientifiques, 13 présentations à des conférences et séminaires dans les institutions de référence tels que la Banque mondiale et plusieurs ministères de son pays.
Pas étonnant qu’il ait été désigné en 2019 par le comité scientifique du Spade comme meilleur chercheur de l’année en Afrique, en économie de la santé. Prix qu’il a reçu en Côte d’Ivoire le 5 octobre 2019. C’est à nouveau dans ce pays qu’il se rendra les prochains jours pour son second sacre.
« Il y a d’autres objectifs supplémentaires que j’aimerais atteindre dans la recherche en économie de la santé. Je m’intéresse beaucoup à l’amélioration de la santé des populations par la mise en œuvre de politiques de santé efficaces. Mon intérêt pour ces domaines a été éveillé lors de mes études de troisième cycle à l’Université de Yaoundé II où j’ai étudié l’économie de la santé et où j’ai fait des recherches sur le poids socio-économique du paludisme en Afrique. Pour la fin de mon doctorat, je me suis concentré sur l’évaluation de la résilience des systèmes de santé en Afrique subsaharienne ; et j’ai ensuite proposé des politiques de santé pour renforcer ces systèmes très fragiles », écrit –il à propos de lui.
Canicha Djakba