Ces villes africaines les plus embouteillées !

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Il est de plus en plus difficile de circuler en véhicule dans certaines grandes villes africaines. Dans ces capitales, on  se retrouve coincé en circulation pendant parfois plusieurs heures, pour aller au travail ou pour faire une course.  Voici cinq villes africaines où le phénomène est devenu une véritable plaie quotidienne pour les usagers.

Lagos, le vétéran

La capitale économique du Nigeria connaît des embouteillages monstres depuis des lustres. Circuler aisément est un véritable enfer pour les plus de 20 millions d’habitants que compte la ville. Pare-chocs contre pare-chocs, les voitures s’alignent en file indienne et passent des heures sur les routes avant d’arriver à destination.  Idem pour les vieux taxis, les bus, les camions et même les motos. D’ailleurs, tous s’entremêlent sur la chaussée, ce qui complique davantage la circulation. 
La densité de cette ville où l’on peut se perdre facilement est l’une des causes de la saturation des routes. Les embouteillages freinent, sans doute, le rythme économique du pays. Pour juguler ce mal, les autorités du Nigéria ont mis en place une nouvelle ligne de train reliant Lagos à Ibandan, une autre ville nigériane. Elle a été mise en service en décembre 2020.

Dakar, une petite ville populeuse

Dans la capitale sénégalaise, l’histoire raconte qu’on passe plus de temps dans les embouteillages que sur les lieux de travail. Une ironie qui permet de comprendre l’ampleur du fléau. Plusieurs facteurs peuvent expliquer cet état des choses. D’abord, la population urbaine de Dakar est en forte croissance. S’étendant sur 83 km², la ville abrite près de 4 millions d’habitants. On peut aussi noter la multiplicité des minis-bus, principal moyen de transport de la ville, qui bouchent la circulation. A cela s’ajoute le comportement des chauffeurs de ces petits bus et l’occupation anarchique des voies publiques.  
L’embouteillage entraîne des manques à gagner pour l’économie sénégalaise.  Face à ce problème, les autorités du pays ont entrepris de construire des autoponts dans la capitale pour faciliter la mobilité. Certains sont déjà mis en circulation pour le bien des populations.

Nairobi, la tristement célèbre  

C’est l’une des villes les plus embouteillées au monde. Il est connu de tous qu’à Nairobi,  il faut passer plus de temps que nécessaire dans le trafic pour se déplacer dans la ville. La ville a une population estimée à près de 5 millions d’habitants pour une superficie de 696 km2. En tant que capitale et ville économique, de nombreux habitants des autres villes s’y rendent, ce qui densifie le nombre de personnes qui empruntent les routes de Nairobi chaque jour. L’absence de transport en commun adéquat est également l’une des causes des embouteillages.
Le gouvernement kenyan mène des actions pour venir à bout de l’encombrement des routes de la capitale. Il est annoncé la construction du train express de Nairobi. La réalisation de cette ligne ferroviaire devrait désengorger les routes et faciliter la circulation du centre d’affaire et vers l’aéroport de la ville. 

Le Caire, où la circulation se fait à pas de tortue

Au Caire, il n’est pas rare de voir les gens descendre du bus, du taxi ou de leur voiture à cause de l’embouteillage pour continuer leur trajet à pied. Mégalopole de plus de 20 millions d’habitants pour une superficie de 3085 km², cette immense capitale de l’Egypte voit transiter beaucoup de flux. La circulation difficile entraîne une perte de productivité pour la ville. Les travailleurs passent plus de temps dans la circulation qu’à leur lieu de travail. Ils dépensent, par ailleurs, doublement le coût de carburant pour effectuer le trajet de chez eux à leur travail ou l’inverse.  La solution qui est adoptée, en palliatif, est le métro, plus rapide en tout point de vue que la voiture. L’élargissement des lignes souterraines de métro est annoncé par le gouvernement égyptien. 

Cape Town, ville sud-africaine la plus embouteillée

Selon une étude de la société de technologie de localisation TomTom, qui a détaillé les données de trafic routier de 416 villes dans 57 pays du monde, la ville sud-africaine de Cape Town est désignée comme ayant la plus grande congestion routière du pays. Contre toute attente, ses routes sont plus saturées que celles de Johannesburg et de Pretoria. Les conducteurs passeraient 20 minutes supplémentaires par trajet de 30 minutes le matin et pareillement le soir, coincés dans un embouteillage. Ce qui fait l’équivalent de six jours et 10 heures perdus chaque année.

Materne Aguessy

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