Banques : ces écoles africaines où puiser des ressources humaines

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Ils sont nombreux, les défis de la banque africaine. Face aux avancées des technologies de l’information et de la communication, comme la plupart des secteurs, la banque se réinvente. De nouveaux métiers voient le jour, d’autres s’ajustent, à défaut d’être supprimés. Le nombre d’établissements bancaires se multiplie, la clientèle est de plus en plus exigeante, et la concurrence s’intensifie. Les réglementations changent, la transparence est le maître mot. L’économie africaine est en pleine croissance, les besoins en services financiers se multiplient… Pour les relever, il faut bien sûr pouvoir compter sur une main d’œuvre qualifiée et compétente. Le choix n’est pas évident, au vu du foisonnement des offres de formation dans les métiers de la banque. 

Conseiller client, gestionnaire, auditeur, téléconseiller, comptable…, les écoles en forment de plus en plus. Mais comment détecter les meilleures compétences? Makers vous propose une sélection des écoles au plus grand taux d’insertion dans le secteur bancaire en Afrique, sélection inspirée du dernier classement de Jeune Afrique des meilleures écoles de commerce en Afrique. Basé sur la qualité des enseignements et des programmes, ainsi que sur les critères d’admission, le classement Jeune Afrique permet d’identifier les meilleures offres africaines de formation dans les métiers de la banque.

Iscae à Casablanca, une formation efficace

Selon Jeune Afrique, 90% des apprenants de l’Iscae de Casablanca au Maroc ont trouvé un emploi quelques mois seulement après leur formation. En effet, l’école publique créée en 1971 doit sa réputation au rapprochement qu’elle établit entre les étudiants et le tissu économique du Maroc et d’ailleurs. Intimement lié à la Confédération générale des entreprises du Maroc (CGEM), qui a organisé une première université d’été sur son campus, l’Iscae à Casablanca a noué des partenariats avec des dizaines de grandes entreprises locales qui lui permettent de placer ses étudiants en stage ou de les faire recruter. Pour cela, l’institut multiplie les occasions de rencontrer des professionnels et des événements de réseautage.

EM Lyon Casablanca, une insertion professionnelle assurée

L’EM Lyon est une école de commerce qui réussit à insérer 100 % de ses diplômés selon JA. Une performance qu’elle doit aux 159 partenariats tissés avec des écoles et entreprises étrangères. Grâce à ses partenaires, l’école peut envoyer à l’étranger tous les étudiants de ses « masters spécialisés » en alternance.

Esaa Alger, les sciences de gestion dispensées en maître

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L’atout de l’Esaa d’Alger est son partenariat étroit avec l’université de Lille-II pour son master en sciences de gestion. Elle anime un consortium d’entreprises, ce qui lui permet d’organiser des rencontres mensuelles entre professionnels et étudiants et de disposer d’une base de données de propositions de stages et de contrats dans plus d’une vingtaine d’entreprises comme GE, Total, Sonatrach ou encore Henkel. L’Esaa revendique un taux d’insertion de 95 % de ses diplômés dans le monde du travail.

Mediterranean School of Business à Tunis, l’école du management des projets

Créée en 2002, Mediterranean School of Business à Tunis est la première école tunisienne du classement JA. Elle fait partie des établissements les plus ouverts à l’international, l’intégralité de ses cours étant dispensé en anglais et la part belle est donnée au management des affaires. Grâce à des partenariats tissés avec de grands établissements étrangers aux États-Unis, au Canada ou au Portugal, l’école réussit à faire recruter 90% de ses apprenants.

Université Paris-Dauphine Tunis, 100 % d’insertion

En dix ans d’existence, l’Université Paris-Dauphine Tunis a réussi à s’imposer comme l’une des plus crédibles dans la formation dans les métiers du commerce. Grâce à la possibilité qu’elle accorde à ses apprenants de pouvoir poursuivre leurs études dans l’un des campus de Dauphine, à Londres et à Paris, l’Université défend un taux d’insertion de la totalité de ses apprenants en master en finance.

BEM  Dakar, l’école internationale des sciences de gestion

96,5 % d’insertion professionnelle après six mois. C’est le palmarès du BEM de Dakar, spécialité master en sciences de gestion. L’école, qui a fêté ses 10 ans en 2008, surpasse ses concurrentes en ce qui concerne la professionnalisation et l’ouverture à l’international. La dernière promotion de son master en sciences de gestion comptait 40 % d’étudiants issus de toute l’Afrique, et l’intégralité de la promotion est partie en mobilité dans l’un des seize établissements partenaires en Afrique, en Asie ou en Europe.

IAM Dakar, un réseau de 22 000 anciens élèves formés 

En 26 années d’existence, IAM de Dakar compte comme partenaires de grosses pointures dans l’enseignement universitaire. Avec ses 11 partenaires accrédités, dont l’université Laval, au Québec, l’EM Lyon ou encore la prestigieuse London Business School, couplés à sa base de données de plus de 22 000 anciens élèves, l’institut sénégalais sait sur qui compter pour développer la stratégie de l’école et préparer l’insertion professionnelle de ses diplômés. L’IAM Dakar peut se targuer d’être un formateur d’entrepreneurs. Selon ses chiffres, 24 entreprises ont été créées par ses élèves ces trois dernières années. Elle revendique également 95 % d’insertion professionnelle de ses apprenants.

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Adalia School of Business à Casablanca, l’atout innovation et marketing numérique

Adalia School of Business à Casablanca offre un master en management de l’innovation et marketing numérique. Avec un taux d’admission de 37 % d’admission seulement, elle a trouvé le moyen de se faire connaître du tissu économique local grâce à l’événement Innodays, sur l’innovation et l’entrepreneuriat, qu’elle organise chaque année au Maroc. Partenaire de Neoma Business School. Selon JA, ce sont autant d’atouts qui font d’Adalia School l’une des meilleures écoles de commerce en Afrique francophone.

BBC, le master sur mesure de BGFIBank à Libreville

L’établissement du groupe bancaire gabonais BGFI tisse son modèle de formation professionnelle à Libreville. Le Centre de formation de la BGFI, transformé en véritable école de commerce depuis 2011, propose des masters en banque finance assurance, option banque. Sa particularité, mieux ses atouts, reposent sur le fait que l’intégralité des études de cas sur lesquelles planchent ses étudiants colle aux contextes africains. Ce qui facilite davantage leur intégration dans le monde professionnel, avec un taux de 69,4 %.

En plus de ces écoles et universités, des banques ouvrent également des centres de formation professionnelle pour améliorer les compétences de leurs employés. C’est le cas d’UBA au Cameroun, qui, en juillet 2019 a ouvert un centre de formation professionnelle dans la ville de Douala. Ecobank et UBA disposent également de centres de formation interne (Ecobank Academy et UBA Academy). Ces académies internes permettent aux banques de disposer d’un avantage concurrentiel. Dans un contexte marqué par la transformation digitale du secteur bancaire en Afrique, la formation du personnel revêt un aspect déterminant, ce d’autant plus qu’il faut arrimer les employés des banques aux nouvelles technologies (mobile money, portefeuille électronique, paiement mobile ….) et préparer la transition digitale qui pourrait aboutir à la disparition de certains métiers (caissier, guichetier). Si l’entrée dans ces écoles est très sélective, y suivre une formation peut faciliter votre recrutement dans la banque partenaire.

Canicha Djakba

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