RSE en Afrique : le forum de Lomé programmé en octobre

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La nouvelle édition de l’African Business and Social Responsibility Forum mettra à l’honneur la RSE comme levier de transformation durable sur le continent.

La nouvelle édition de l’African Business and Social Responsibility Forum se tiendra du 1er au 2 octobre 2025 à Lomé, au Togo. Selon les organisateurs, cette rencontre panafricaine de grande envergure mettra à l’honneur la Responsabilité Sociétale des Entreprises (RSE) comme levier de transformation durable sur le continent.

L’événement réunira entreprises, start-up, institutions financières, organisations internationales et gouvernements autour de la promotion de bonnes pratiques sociétales. Objectif : démontrer l’importance stratégique de la RSE, encourager les synergies et valoriser les projets innovants à fort impact social. Plusieurs figures économiques de haut niveau sont attendues, dont Félix Edoh Amenounvé (BRVM), Sidi Ould Tah (BADEA) et Ameenah Gurib-Fakim, ancienne présidente de Maurice. Le forum entend stimuler une dynamique durable en Afrique en plaçant l’engagement sociétal au cœur des stratégies d’entreprise.

Selon Latitude Monde, cabinet conseil en RSE et initiateur de cet événement, pour atteindre les Objectifs de Développement Durable (ODD) à l’horizon 2030, l’Afrique doit dépenser l’équivalent de 194 milliards USD par an. Face à l’ampleur de ce volume de financement, il est fondamental que les entreprises africaines arriment leur véhicule RSE aux Objectifs de Développement Durable afin d’inscrire leur contribution socio-écologique dans des logiques de durabilité.

A noter enfin que selon les différentes études menées, la RSE suscite aujourd’hui un intérêt majeur sur le continent africain, et représente une réelle opportunité de développement. Les avantages d’un développement conséquent de la RSE en Afrique sont nombreux. Au-delà d’un développement durable et inclusif, les entreprises africaines sont de plus en plus nombreuses à vouloir saisir l’opportunité d’améliorer leur image, de réduire l’impact environnemental de leurs activités et d’améliorer leur performance à long terme.

Un nombre croissant d’initiatives en matière de RSE a ainsi vu le jour, à l’image de la création d’un Institut Afrique RSE. Le concept s’étend, par ailleurs, à travers la diffusion de différents modèles d’investissements responsables, par l’adoption de normes en matière sociale et environnementale (ISO 14001, ISO 26000) ou encore à travers l’élaboration de labels RSE comme ceux créés par la Confédération Générale des Entreprises du Maroc (CGEM) et la mise en place de formations spécialisées. Néanmoins, il existe encore des facteurs sociaux-économiques freinant l’essor de la RSE. En effet, l’importance du secteur informel et la réalité politique, culturelle et socio-économique du monde des affaires en Afrique doit être prise en compte à chaque étape du processus de développement de la responsabilité sociétale. Il est ainsi difficile pour les acteurs économiques d’entamer des démarches RSE sans prendre en compte ces différents éléments et spécificités locales.

Pour le cabinet juridique UGGC Africa, toute perspective de développement durable et inclusif doit se fonder sur des mesures adaptées et avant tout incitatives. Pour l’heure, et en dépit des différentes initiatives entreprises, la notion de RSE est encore peu connue dans la sphère législative et réglementaire en Afrique, bien qu’elle connaisse une diffusion conséquente dans le secteur privé. Il existe pour le moment peu de mesures incitatives pour les entreprises (notamment sur le plan fiscal) récompensant l’intégration de normes éthiques, sociales et éco-responsables. Ces mesures incitatives sont néanmoins essentielles au développement de la RSE à l’échelle du continent.

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