L’Organisation internationale de la francophonie (OIF), à travers son Unité jeunesse, sport et citoyenneté (UJSC) et sa représentation pour l’Afrique centrale (REPAC), a organisé à Libreville, au Gabon, un atelier sur la pratique de la valorisation des déchets.
Cet atelier, animé par quatre experts venus de Madagascar, du Liban, de l’île Maurice et de France, avait pour objectif de sensibiliser les jeunes gabonais aux défis et aux enjeux liés à la valorisation des déchets ; de partager des connaissances sur les meilleures pratiques nationales et internationales en matière de valorisation des déchets. Lesquelles pratiques ont suscité des intérêts chez les jeunes qui se verront donc accompagnés.
« Dans le cadre de la poursuite de la mise en œuvre d’Ecomob, nous aurons à soutenir certaines actions d’entreprises de certains d’entre vous. Aussi, rappelons que la conférence ministérielle qui s’est tenue à Yaoundé les 4 au 6 novembre derniers a permis aux ministres francophones d’adopter la programmation entrepreneuriale 2024/2027. Et nous nous attelons depuis la fin de cette conférence à formaliser les orientations des ministres en projet concret. Nous nous battons alors pour que beaucoup de projets et ressources soient affectés dans la région de l’Afrique centrale pour vous apporter l’appui technique et financier nécessaire pour que vos actions jaillissent la lumière », a confié, le représentant de l’OIF pour l’Afrique, Alphonse Waguena.
« La Francophonie a identifié cette initiative comme une opportunité de renforcer aussi la législation liée à la gestion des déchets plastiques. Il s’agit, au cours de ces échanges, de valoriser ces déchets en réalisant des études de cas dans le cadre de prix », a fait savoir à cette occasion le président du Réseau de l’organisation de la société civile pour l’économie verte en Afrique Centrale (ROSCEVAC), par ailleurs partenaire du projet Ecomob de la francophonie, Nicaise Moulombi.
Pour la Vice-présidente de l’ONG Action sociale internationale (ASI), Enomis Makaya Kassa, cet atelier lui a permis de réaliser la nécessité de se formaliser, sans quoi il serait difficile de répondre aux appels à projets. Et il a été question de connaître l’importance du digital dans une ONG parce que le digital permet de faire connaître, vendre et commercialiser les produits d’une entreprise. Au cours de ces deux jours de travaux (21 et 22 novembre), les jeunes ont appris à transformer des fibres de bananes en produits du quotidien, des huiles usées en savons ou encore à produire du compost à partir de déchets alimentaires.