Les opportunités d’investissement en capital-investissement sur le continent après deux ans de crise : le renforcement de l’axe euro-africain

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| Dossier spécial investissementA l’occasion du forum Ambition Africa, qui s’est tenu à Paris les 4 et 5 octobre 2022, Makers.Africa consacre un dossier spécial sur la thématique de l’investissement en Afrique. Plusieurs tables rondes ont été l’occasion d’aborder cette problématique cruciale, à travers différents prismes. Quelles sont les opportunités pour les investisseurs après la crise sanitaire et comment renforcer l’axe euro-africain ? Les spécialistes ont avancé des pistes de réponses.

Isabelle Bébéar, directrice des Affaires Internationales et Européennes de Bpifrance, a développé les possibilités existantes de financement d’accompagnement au développement international des investisseurs français, et notamment du plan Afrique de Bpifrance. Elle a insisté sur la nécessité de « travailler d’avantage et mieux avec l’Afrique », à travers les investissements, prêts, garanties, crédit export, assurance export. Les modalités de l’accompagnement local ont également été détaillées, Nicolas Manardo, associé chez Amethis, qui a évoqué les solutions pour soutenir le développement durable et la structuration du tissu entrepreneurial.

Les caractéristiques propices à l’investissement décrites par les panélistes sont la proximité culturelle, la formation professionnelle, la stabilité politique mais également l’existence de bonnes relations commerciales bilatérales, de grands chantiers en cours, et la qualité de l’offre price-taker locale. Un exemple de projet d’envergure a été cité par Stéphane Colin, président d’ Africinvest Europe : la création d’une grande unité de réparation au Nigeria, qui permettra de réparer les bateaux sur place avec des coûts à supporter pour les entreprises nationales moindres (financé par la société Pierreux). 

En résumé, dans un contexte de réduction des échanges entre la Chine et le continent africain, de 61% en 2019 à 47% en 2021, les perspectives pour les investisseurs français sont larges et en particulier pour les PME. Il convient donc de « décongeler la frilosité des actionnaires français », selon Stéphane Colin.

La rédaction

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