Les fintechs africaines se taillent la part du lion du financement étrangers des startups

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En 2021, les entreprises de technologie financière ont bénéficié de près de 2/3 de l’ensemble des fonds canalisés vers les jeunes entreprises opérant sur le continent africain. C’est ce que révèle le rapport d’investissement 2021 récemment publié par Briter Bridges, une société de recherche axée sur les données. 

Le rapport du cabinet de recherche Briter Bridges est disponible depuis quelques jours. Comme tous les ans, ce rapport présente les données statistiques, sur l’investissement en Afrique. Sur le plan du financement des startups africaines, pas moins de 4, 9 milliards de dollars ont été décaissés en guise de financement étrangers en direction des startups africaines. 62% de ces financements ont été orientés dans les jeunes entreprises technologiques spécialisées dans la finance. Bien plus, 41 % des transactions de 50 millions de dollars ou moins investis dans les startups technologiques étaient destinés aux seules entreprises de fintech. La tendance, si l’on en croit les mêmes statistiques, reste toutefois similaire pour les transactions supérieures à 50 millions de dollars. Les fintech sont suivis des startups spécialisées dans la santé et la biotech, dans la logistique et l’éducation, avec des points respectifs de 8, 7 et 5%. 


Lorsque les financements reçus n’ont pas entièrement été dédiés aux fintech, la part belle a été donnée aux startups spécialisées en technologie, indépendamment des domaines d’activités, indique le rapport. « La logistique et l’énergie suivent en termes de volume de financement, mais la plus récente vague de numérisation – peut-être stimulée par la Covid-19, propulse des secteurs tels que le commerce électronique, l’agriculture et la santé », révèle Briter Bridges. Les secteurs de la logistique, de l’éducation, des technologies propres, de l’agriculture, du commerce électronique et de la mobilité ne se partagent qu’un maigre 30 % du financement total.

Une domination des fintechs en nette augmentation

La domination des Fintech ne cesse de croître chaque année. En 2020 déjà, les fintechs avaient capté 31 % du montant global des investissements étrangers en direction des start-up africaines. Elle est suivie par les technologies propres (22 %), laissant un large écart de 13 % avant la santé (9 %) et les autres secteurs.

L’augmentation continue des dépenses dans les secteurs de la finance, de la logistique et de l’approvisionnement devrait en tout cas permettre d’accroître et de révolutionner les solutions existantes pour relever certains défis majeurs auxquels sont confrontées différentes régions d’Afrique, notamment l’accès limité aux services financiers formels, tels que le crédit, l’assurance et la banque.

Canicha Djakba

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