Le pays d’Afrique du nord a récemment tenu une conférence gouvernementale à l’issue de laquelle de nouvelles mesures d’incitations à la mise en place de jeunes entreprises innovantes ont été édictées. Ces mesures sont à la fois réglementaires, juridiques et liées au financement de ces jeunes entités à fort potentiel de croissance. Tour d’horizon avec Makers.
Une prise en charge des frais pour l’obtention des brevets d’invention
L’une des mesures phares des principales annonces du gouvernement algérien le 5 mars dernier au cours de la conférence était l’instauration d’un mécanisme relatif à la prise en charge des frais inhérents aux brevets d’invention et à la propriété intellectuelle. Cet engagement du gouvernement permettra aux entrepreneurs et startupers « d’aplanir les obstacles entravant les projets innovants dans notre pays et à attirer des connaissances permettant de mettre en place une économie basée sur la connaissance dans notre pays » a déclaré le premier ministre Aïmene Benabderrahmane, relaie le site d’information Algérie Presse Service.
Un nouveau programme en vue pour faciliter l’accès au financement
Organisée par le ministère en charge de l’économie, de la connaissance et des start-up, cette conférence à laquelle prenait également part les entrepreneurs et hommes d’affaires devrait aboutir très prochainement au lancement d’un nouveau programme pour faciliter l’accès des startups au crédit. Il s’agit en effet d’un nouveau programme au profit des porteurs de projets innovants afin de leur permettre de bénéficier des accompagnements financiers mais aussi des incubateurs répartis sur le territoire national.
Des facilités de crédits et d’assurances proposées par les banques et les assureurs
Les banques et les assurances, dans le cadre des nouvelles mesures annoncées lors de la conférence, se sont dites prêtes à apporter du leur dans l’accompagnement des startups algériennes. La Banque algérienne a annoncé des mesures d’assouplissements afin de faciliter l’exportation des services numériques, rapporte nos confrères d’Algérie presse service. « De son côté le président de l’Union algérienne des sociétés d’assurances (UAR), a annoncé le lancement d’un laboratoire des technologies financières, dans le cadre des efforts entrepris par les compagnies d’assurances en vue d’accompagner les startups et sortir de la dépendance technologique des sociétés étrangères », poursuit le journal.
Une plateforme d’écoute des startupers en gestation
L’autre annonce faite par le gouvernement algérien concerne la mise en place d’une plateforme d’écoute pour les entrepreneurs. Il s’agit d’une plateforme numérique dédiée à la réception des doléances des startupers dont le concours pour la conception a aussi été lancé.
Canicha Djakba